Le sacre de l'enfant mort
Éditeur : Plon
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1815. David, le grand peintre David est en exil à Bruxelles. Il a laissé à Paris sa notoriété, sa gloire, sa vie peut-être. Il paye aujourd'hui d'avoir voté en 1793 la mort de Louis XVI, d'avoir trop aimé la Révolution et l'Empereur. David est au bord de la folie, hanté par le souvenir d'une toile qu'il n'a pas emportée, son chef-d'œuvre, son triomphe : Le sacre de Napoléon. Le tableau est devenu un nœud d'obsessions : qu'a-t-il fait en le peignant ? Quel rôle, en tant qu'artiste, a-il joué réellement dans l'histoire ? Quel secret y a t-il enfoui et oublié ? Pourquoi, chaque fois qu'il y pense - jour et nuit -, c'est la mort qui lui apparaît et ce sont les pleurs d'un enfant qu'il entend ? Personne ne peut aider David, personne ne peut le soulager. La solution, c'est à lui de la trouver, avec la seule arme qu'il possède : la peinture. Pour comprendre le mystère, pour se comprendre lui-même, David n'a qu'une issue : repeindre le Sacre, scruter sa propre vérité, en quête d'une révélation peut-être impossible à accepter. Pièce par pièce, comme dans un polar, Jean-Luc Seigle construit le puzzle d'une énigme centrée ici sur le thème de la création.